Hollande
A contrario, les Américains "n’ont aucun problème à élire un président riche. M. Sarkozy, le président des riches, a au fond toujours été plus un homme pour nous que pour eux. Durant cinq ans, nous avons eu un président en Europe que nous aurions pu élire nous mêmes". D’après cet observateur de la vie politique française, Mitterrand et Chirac étaient des présidents désincarnés, intouchables, flottant sur un nuage au dessus du pays, où rien, ni un scandale d’emplois fictifs, ni une fille cachée, ne pouvait les atteindre. Sarkozy, lui, aurait été un président de chair et de sang, avec ses pulsions et ses défauts. C’est ce que les français ne lui auraient pas pardonné. "Les français aiment que leur président se comporte en père, voire en grand-père de la Nation. Dans le cas de Monsieur Sarkozy, on a vu trop de chair. Mais il a transformé la manière dont la France voit la présidence, tout comme il changé la manière dont l’Amérique voit les Français"… D’après lui, "La France est heureuse de s’être débarrassée de Nicolas Sarkozy. Il était inefficace et enclin aux gaffes en public. Mais les français vont le regretter plus vite qu’ils ne le pensent.