1) O horror ! horror ! horror : un pathétique tableau de désolation
Les ravages causés par les Turcs L’épigraphe…
Force des constats v.1, 2 et 7 : valeurs pc (litote) + présent, chp lex, « tout », « ne […] que » + hyperbole
Contraste avec le passé où se dressait une image paradisiaque de l’île Valeurs de l’imparfait, de l’anaphore de « Chio » Image de l’harmonie homme – nature < antiquité : nature profuse et pittoresque

Le tableau d’un enfant rescapé
Tableau pathétique  description physique opposant (// Lamartine : le pathétique naît le plus souvent d’un effet de contraste) :
- dénuement extrême : relevé beige solitude, abandon, souffrance morale (cf les pleurs 14, 16, 23, 25 + métaphore v. 23)
- innocence, pureté « yeux bleus » X2, « tête blonde » (relevé vert)  portrait angélique
// symbolique de la comparaison à la « blanche aubépine » : fragilité, menacée et épargnée, pureté, sauvagerie, beauté  sert pourtant d’« asile », d’ « appui » : montre l’extrême fragilité de l’enfant

Qu’est-ce que symbolise cet enfant ? L’innocence menacée L’injustice
=> quel impact sur le lecteur ? indignation, révolte

2) Les tentatives du poète ce que l’enfant veut une personne des cadeaux tirés d’un monde enchanté

quel procédé commun ? des questions rhétoriques
 impuissance, inutilité
 l’enfant est-il encore vivant ?

Quelle attitude le poète adopte-t-il à l’égard de l’enfant ?
Engagement réel de la voix du poète à partir du moment où il est question de l’enfant
v. 7 réfutation « Mais non » v. 13-14 : exclamations manifestant sa compassion
v. 14 – 34 : succession d’interrogations adressée à l’enfant pour savoir ce qui pourrait le consoler
But poursuivi par le poète ?
Consolation
Cf les compl circL de but introduit par « pour »
 dessine une sorte de tableau négatif de l’enfant. En creux, tableau d’un enfant normal…
Moyens dont dispose le poète ?
Des cadeaux d’un monde paradisiaque, monde merveilleux du conte, du rêve, de l’enfance : point d’orgue v. 34