Humanisme imprimerie renaissance
1. Un retour a l’antiquité
En redécouvrant les textes et vestiges antiques, les humanistes développent une vision optimiste de l’homme. A partir de 1453, avec la chute de Constantinople, de nombreux textes grecs sont emmenés en Italie, notamment l’œuvre de Platon alors que le moyen âge ne connaissait qu’Aristote. Les savants commencent à s’intéresser a l’homme et ils ne rejettent ni dieu ni l’Eglise. On assiste alors à la naissance d’un esprit scientifique. Les textes antiques sont étudiés de manière critique, ce qui conduit à lire différemment les écritures saintes et à s’interroger sur la qualité des traductions disponibles. Aussi les humanistes étudient les langues anciennes dans des collèges et des universités qui se multiplient dans toute l’Europe, ils cherchent également à développer l’expérimentation et l’observation personnelle. Des hommes comme Vinci inventent la démarche scientifique moderne. Les humanistes sont soutenus par des princes (mécènes) qui en les accueillant dans leur cour permettent ainsi l’éclosion d’une république des lettres. Grâce a ces voyages, les humanistes sillonnent l’Europe et peuvent se rencontrer, Erasme « le prince des humanistes » parcourt le cœur de l’Europe, de Rome a Londres en passant par paris et bale. Ces savants échangent aussi d’importantes correspondances. Grace à l’imprimerie, ils accroissent leur audience et les ateliers des imprimeurs servent de lieu de rencontres et d’échanges. 2. De nouvelles idées
Leur conception optimiste de l’homme conduit les humanistes à s’intéresser à