Idelfon cerda
Cerdà est un homme à plusieurs facettes. Il abandonne son travail dans le génie civil, se présente aux élections et siège au Cortès (parlement espagnol). Il entreprend également de réaliser, à ses propres frais, une carte topographique extrêmement détaillée des alentours de Barcelone, et écrit un traité, premier traité théorique d'urbanisme, qui fonde son projet de l'Eixample.
1815-1876), homme politique catalan urbaniste et architecte de formation.
Né à Centelles (comarque d'Osona) dans le mas Cerdà de la Garga,[3] que sa famille possède depuis le XIVe siècle[4]. Il est le quatrième des sis enfants –troisième garçon–, d'une famille dont on retrouve la trace dans la Plaine de Vic, en catalogne depuis 1440[5].
Doté d'un esprit ouvert, curieux, d'une foi inébranlable dans le progrès, il suit une formation de génie civil, à Madrid, à l’Escuela de ingenieros de caminos, canales y puertos (fondée en 1802 sur le modèle de l’école française des ponts et chaussées).
Plan Cerda
Tout d’abord un peu d’histoire: Barcelone au début des années 1800 était une petite ville entourée de remparts (qui correspond aujourd’hui à la Ciutat Vella). Il était impossible pour les villages allentours de construire à moins de 1km de Barcelone. En 1854, les remparts furent détruits et les autorités confièrent à Ildefons Cerdà le projet d’extension de la ville.
Face à de nombreuses controverses, le projet de Cerdà a connu deux principales révisions qui ont conduit à la ville que nous connaissons aujourd’hui. L’eixample (version approuvée par le gouvernement de l’époque) est le quartier de Barcelone qui représente l’extension initiale imaginée par Cerdà. On y trouve de nombreuses oeuvres de Gaudi telles la Sagrada familia ou la Casa Milà qui symbolisent le modernisme catalan de l’époque.
Le plan repose principalement sur un système de voies et d’ilots organisés hiérarchiquement c’est à dire que les rues les plus petites se jettent dans des rues plus grandes. Les