III. 5 le Mariage de Figaro
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Cet acte tourne autour de Chérubin malgré qu’il ne soit pas là. Figaro présente ses intentions pour faire face aux plans du Comte. Pendant l’acte III le récit se déroule dans la salle de réception du château. Cela insiste sur le pouvoir féodal du comte. Auparavant, pour sortir de l’incertitude qu’il a sur Cherubin il envoie un messager à Séville. Il veut également savoir si Suzanne à parler de ces intentions a Figaro. Pour ce faire, il convoque Figaro pour en savoir plus. Cela prend la forme d’un affrontement entre les deux personnages. Dans la seconde partie du texte Figaro décide de partir à Séville avec Suzanne. Le comte perd l’avantage.
Le texte prend deux directions : il s’agit d’une satire de la société mais aussi de l’affrontement entre les deux personnages. On peut se demander si Figaro ne se laisse pas aller à une certaine ivresse du langage jusqu’aux détriments de ses intérêts. Peut-on être libre sans être punis ?
I. Le tableau ironique de la société du 18ème siècle
II. Un affrontement
I.
A. Le pouvoir repose sur l’hypocrisie
Il s’agit d’un morceau de bravoure : il y a une joute rhétorique.
Dans sa seconde tirade de Figaro. Il y a quatre infinitifs qui dépendent de « feindre » : construction inhabituelle longue période (phrase) qu’on ne peut comprendre qu’à la fin, il n’y a pas de verbe principal. On remarque un chiasme qui repose sur le fait qu’il y a deux couples de contraire. Tout cela montre l’aspect mécanique de la conversation qui persuade que l’hypocrisie est vraiment partout : tout est hypocrisie. Si on découpe la réalité en deux, il y a ce qu’on ignore et ce que l’on sait : l’hypocrisie fait partie des deux. Il y a une réflexion entre le pouvoir et le savoir. Il faut feindre de savoir ce qu’on ignore ou faire semblant d’ignorer ce qu’on sait.
Figaro décrit les basses besognes du pouvoir : répandre des espions et