Il avait plus, la rue était déserte...
« Il avait plu : la rue était déserte… »
Il avait plu : la rue était déserte, la nuit claire.
Miche s’impatientait en voyant l’heure qui n’avançait pas.
Dans une heure, elle retrouverait ses amis à la gare pour le cambriolage mit au point plus d’une semaine auparavant.
Elle a une certaine attirance pour l’un de ses camarades.
Ce jeune homme se nomme Titou.
Elle n’a jamais réussi à lui avouer ses sentiments, lui non plus d’ailleurs.
Mais les petits regards discrets de chacun en disaient long sur ce qu’ils pensaient.
Enfin ! Déclara Miche en soupirant.
Elle arriva devant la gare et aperçut ses compagnons : Titou, Roger et le Dauphin.
Ils allèrent tous ensemble devant l’immeuble comme prévu.
Ils désignèrent Titou pour faire le guet et rester près du porche sans fumer,ni lire…juste surveiller.
Ils réussirent à ouvrir la porte tant bien que mal avec une tige de fer,
Traversèrent un long couloir sombre menant aux escaliers.
Après la montée de 3 étages, ils se trouvèrent devant la porte de l’appartement désigné quelques jours plus tôt.
Quelle chance ! La porte était restée ouverte ! Pour ne pas attirer l’attention, ils préférèrent utiliser leurs lampes de poche plutôt que d’allumer les lumières.
Miche commença à détailler tout ce qu’il fallait voler.
Après un certain temps de fouille, Miche entendit des gens qui passaient dans le couloir mais ceux-ci habitaient à l’étage au-dessus.
Miche jeta un coup d’œil a l’extérieur de l’appartement et ne vit rien de suspect.
Peu de temps après, elle entendit le bruit d’un sifflet, c’était la vieille femme près de Titou qui faisait une démonstration de son engin au cas où il y aurait des voyous. « Une dingue quoi ! »
Personne ne s’en inquiéta et ils continuèrent leur travail.
Les deux garçons tombèrent soudain sur un briquet et ils commencèrent à hausser la voix en se disputant cet objet.
L’un empoigna l’autre et vice versa.
Roger poussa le Dauphin qui se cogna à la table de