Il est 5h, paris s'éveille.
- La forme du texte poétique :
Le texte comporte 6 strophes, ou couplets, de quatre vers et d'un refrain qui revient entre après chaque couplet.
La plus part des vers sont des octosyllabes ( ex : La/tour/Ei/ffel/a/froid/aux/pieds )
Les rimes sont riches, suffisantes ou pauvres et toutes sont suivies, dans 5 strophes ce sont des rimes identiques, en " é ". Le niveau de langues est mixte : le registre familier est utilisé pour les ouvriers, avec des rimes en " ar ", " les banlieusards ", " on tranche le lard ". Le registre courant et soutenue est également utilisé.
- Le sujet : Paris à l'aube :
Le narrateur " je " nous fait part de ses impressions, de ses observations personnelles. Il est aussi désigné comme " le dauphin de la place Dauphine " qui fait référence à l'auteur André Breton qui évoque ce lieu dans l'un de ses roman.
Le narrateur contemple Paris à l'heure où se croisent les noctambules et les diurnes, à l'heure où les activités nocturnes prennent et fin et cèdent la place aux activités diurnes. Comme il se " couche " à 5h on peut donc en déduire qu'il fait appartient aux noctambules.
On évoque Paris en citant des lieux connus comme la Place Blanche, l'Arc de Triomphe, la gare Montparnasse, la Tour Eiffel, etc. Ce sont des lieux populaires ou touristiques, ils symbolises la différence entre la nuit et le jour, entre les divertissement et le travail. Les activités ou divertissement nocturnes sont suggérés par des catégories de personnes : les travestis, les stripteaseuses et les touristes sont désignés par une métonymie, " Paris by night ", qui termine leur travail ou reviennent de spectacles.
Les activités diurnes sont évoquées à travers des catégories professionnelles : les boulangers, les cafetiers, les balayeurs, les banlieusards, ouvriers, etc.
Ces personnages anonymes dégage une impression négative, on les présentent comme "déprimés, brimés, fatigués ".
- Le langage poétique :
Paris est