Il fait froid
Introduction
La proposition est organisée autour d’un noyau verbal (le verbe étant le centre de la proposition).Il y a donc autant de propositions que de verbes « à un mode conjugué ». Il existe deux espèces de propositions :
Les non-dépendantes :
On parle de proposition indépendante lorsqu’une proposition ne dépend d’aucune autre et dont aucune autre ne dépend (Il pleut.) ;
On parle de proposition principale lorsqu’une proposition ne dépend de rien mais dont dépend au moins une subordonnée.
Les subordonnées : elles sont dans la dépendance d’une proposition principale. On parle de subordonnée rectrice lorsqu’elle régit elle-même une subordonnée (L’homme qui a vu l’homme qui a vu l’homme…).
Les propositions subordonnées complétives
Les propositions subordonnées complétives s’opposent aux circonstancielles. Elles ne sont ni effaçables ni déplaçables. Elles assument les fonctions essentielles du nom et dépendent du mode du verbe de la principale. Parmi les complétives, on trouve :
Les conjonctives pures : elles sont introduites par que (Je souhaite que tu viennes.) et par ce que (Je m’attends à ce qu’il pleuve.). Elles peuvent assumer les fonctions de sujet (Qu’elle soit désespérée m’agace.), de terme complétif (Il est regrettable qu’elle soit désespérée.), d’apposition (Elle ne veut qu’une seule chose : que tu viennes demain.), d’attribut (L’essentiel est que tu viennes.), de complément du nom (Je ne condamne pas le fait qu’elle soit désespérée.), de complément de l’adjectif (Elle est heureuse que le président du jury soit venu la féliciter.), de complément d’objet direct (Elle m’a dit qu’elle viendrait à la fête.) ou indirect (Je m’oppose à ce qu’elle vienne à la fête.). Le subordonnant que n’assure aucune fonction dans la subordonnée ; il est sémantiquement vide et il est toujours placé en tête de la subordonnée.
Les interrogatives indirectes : la notion d’interrogation est lexicalisée dans un verbe d’interrogation