Image de la femme dans les poemes de chants d’ombres
« la femme » est un thème de base en littérature dès l’Antiquité païenne, mais plus encore après le christianisme (sante doute à cause d’Eve tentatrice du péché originel)
Selon la Bible, elle est celle qui a entrainé l’homme à commettre le péché. La femme est le plus souvent traitée comme objet littéraire en projection des fantasmes masculins car l’homme se trouve face à un être à la fois semblable à lui puisqu’ils sont des êtres humains et différents de lui (c’est l’autre sexe).
Ainsi, l’homme donnera d’elle tantôt une image négative, tantôt une image positive.
C’est dans cette optique que Léopold Sédar Senghor a écrit l’œuvre « Chants d’ombre » dans laquelle il décrit la valeur de la femme. Ainsi, nous montrerons comment l’auteur met la femme noire en valeur dans « Joal , Nuit de Sine, Femme noire, Prière aux masques » à travers des images
I/- DEFINITION DE LA FEMME ET DE SON IMAGE
Léopold Sédar Senghor dans ses poèmes traite du thème de la femme africaine. Elle a une image symbolique. Perçue comme la reine du monde, elle est reconnue tel par sa beauté, son teint d’ébène qui est vie (ivoire)
En effet, la femme incarne la beauté. Les portraits qui sont tracés d’elle consistent la plupart du temps sur les perfections complètes ou partielles de son harmonie de corps ou de son visage « femme, pose sur mon front tes mains balsamiques, tes mains douces plus que fourrure » ; extrait de Nuit de Sine.
Le corps féminin est présenté comme plus beau que le masculin. Elle devient donc symbole de cet absolu du beau que ce soit démarche, sa chevelure, son parfum exotique, ses yeux, sa bouche, sa carnation, ses pas. Elle incarne également la pureté qui sera aussi un des attributs de la femme et exigence de l’homme : antinomique de la vision satanique qui peut lui être prêtée, de la pureté féminine est particulièrement dépeinte ou réclamée depuis le christianisme.
L’homme est bien sur ce qui est le plus attribué symboliquement au personnage féminin.