Immigration française
En 1850, la France ouvre ses portes et devient, dès le XIXe siècle, un pays d’immigration. Cette immigration aura pour but de relancer l’industrialisation, qui nécessite de plus en plus de main d’œuvre. De plus, ce phénomène permettra aussi de donner un nouveau dynamisme démographique au pays.
Ce sont d’abord les populations européennes qui s’installeront en France, et particulièrement les pays frontaliers comme la Belgique. L’immigration s’étendra ensuite vers des pays comme l’Italie ou la Pologne. La France accueillera aussi des réfugiés politiques, cherchant à s’enfuir des régimes de leurs pays respectifs. La règle est simple, l’entrée est livre mais l’immigré doit déclarer son lieu de résidence.
L’insertion des populations immigrés est un point important de l’immigration en France. En effet, la France met tout en place pour insérer au mieux les étrangers dans la population active. Par exemple, elle leur accorde la nationalité française par le droit du sol. Pourtant, c’est dans cette période que la xénophobie va se développer. La France va même jusqu’à retirer la nationalité française de nombreux immigrés. Le pays connaît par conséquent une baisse de population étrangère sur son territoire.
La période 1945-1975 marquera l’apogée de l’immigration en France. Cette période coïncide avec les Trente Glorieuses. La France va ouvrir ses portes à de nouveaux pays tels que le Portugal, le Maroc ou encore l’Algérie après 1962. Cela est dut à un besoin