Immigration
La politique d’immigration, génératrice d’exclusion
Date de mise en ligne : 25 décembre 2006
Date de publication : juin 2002
Envoyer à un ami
Version imprimable
Télécharger
Dans la même rubrique * Idées reçues sur les sans-papiers * L’intégration vue par une municipalité * Les chrétiens face à l’immigration * Les français plébiscitent leur identité
On n’a jamais autant parlé de communautarismes. Ceux qui se fondent sur l’origine ethnique, culturelle ou nationale ne sont pas les moins nombreux : qui pourrait prétendre sérieusement que la majorité des immigrés sont intégrés à la nation française ? Au contraire, le plus grand nombre vit en ghetto, en marge de la société. Premières victimes du chômage, ils sont aussi des exclus de notre culture, grossissant ainsi les rangs des pauvres, des SDF, voire des prostitués ou des délinquants... A qui la faute ? Aux politiques d’immigration menées depuis plusieurs décennies, qui négligent le bien commun, feignent d’ignorer l’importance du lien national et cèdent à la démagogie.
Extrait du Permanences n°392.
Samedi 6 octobre 2001, Stade de France. Au début du match amical France-Algérie, la Marseillaise est sifflée par des jeunes beurs français brandissant des drapeaux algériens. Marie-Georges Buffet, ministre communiste de la jeunesse et des sports du gouvernement Jospin, s’écrie : "Ce n’est rien, ce n’est rien ! Laissez s’exprimer les forces de l’amitié, de la fête et de la joie".
Tout est là. A la base : une jeunesse d’origine immigrée refusant de respecter les symboles de ce qui, sur le papier, est devenu son pays. Leur faisant face : des représentants de l’Etat incapables de faire de cette appartenance nationale théorique une réalité culturelle et affective.
Les plus coupables dans l’affaire ne sont pas ces jeunes beurs. Avant d’être les "sauvageons" que nous connaissons aujourd’hui, ils sont les enfants des ces familles massivement accueillies en France. La première responsabilité