NoahDubois2nde IEn 1942, en pleine Seconde Guerre Mondiale, Albert Camus écrit l’Étranger. Cet ouvrage fait partit de ce qu’appelle Camus « le cycle de l’absurde » comportant trois œuvres dont un roman, un essai et une pièce de théâtre qui véhicule la notion de l’absurde qui nait de la confrontation entre la quête du sens de la vie de l’homme et le non-sens de cette dernière. Ce récit met parfaitement en place cette idée et nous présente Meursault un marginal complétement étranger à lui-même comme lorsqu’il perd sa mère dans cet extrait. Dans ce commentaire nous verrons que l’incipit de L'Étranger de Camus présente à la fois des caractéristiques classiques d'un incipit et le caractère surprenants des éléments du personnage et de ses réactions.Comme dans la plupart des romans traditionnels, les premières pages de L’Étranger nous donne le cadre spatio-temporel très précis. Le début du second mouvement nous fait connaitre que le narrateur se trouve à Alger et doit se rendre « à quatre-vingts kilomètres », à Marengo où se trouve l'asile de vieillards où vivait la mère du …afficher plus de contenu…

Cet incipit est aussi traditionnel avec l’installation plutôt brutale grâce à un début in médias res avec « maman est morte ». Cet incipit prend aussi une tournure originale car après cet annonce brutale et froide on s’attends a un discours pathétique qui ne viens pas et laisse place à des phrases courtes, déclarative et un ton neutre. Le champ lexical de la mort accompagne cette annonce avec « mort », « décédée », « enterrement ». L’incipit montre aussi un coté proleptique grâce au vocabulaire juridique « affaire classée » et « officielle » qui fait écho au à la suite de l’histoire et au procès de Meursault.Meursault utilise Maman ce qui contraste avec le fait qu’il n’éprouve aucun sentiment ni d’émotions après cet