Incipit l'etranger camus
Albert Camus
I Un personnage désincarné :
1) Le degré 0 de la conscience : indifférence et insensibilité. 2) Égocentrisme du personnage 3) La mauvaise foi
II Une écriture désincarné :
1) Platitude de la narration propre au nouveau roman 2) Un incipit original 3) Rupture avec les codes traditionnels du roman
III Le roman de l’absurde :
1) Personnage caractéristique de l’absurde 2) L’absurde du langage 3) L’absurde de situation
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I Un personnage désincarné :
1) Le degré 0 de la conscience : indifférence et insensibilité :
- Phrases laconiques qui traduisent l’indifférence : « Aujourd’hui maman est morte » ( absence de sentiments. - Pas d’émotion mise en exergue par le doute « Aujourd’hui ou peut-être hier je ne sais pas. » - Pas d’implication du personnage - Référence au sommeil : « Je me suis assoupie, j’ai dormis pendant presque tout le trajet. » - Il semble étranger à son existence et à lui-même.
2) Égocentrisme du personnage :
- Égocentrisme presque infantile : il est rivé sur lui-même. - Il tente même de tirer profit de la situation : « J’ai demandé 2 jours de congés à mon patron et il ne pouvait pas me les refuser avec une excuse pareille » - Meursault n’allait que très rarement voir sa mère pour ne pas perdre son dimanche. - Le procédé d’accumulation montre son caractère calculateur : « Cela me prenait mon dimanche sans compter les efforts pour aller à l’autobus, prendre des tickets et faire deux heures de route. » - ( Il est centré sur lui-même = narcissique.
3) Le mauvaise foi :
- Parfois on perçoit des émotions surgir, mais ils les évacuent très vite d’un revers de la main. - Des éléments qui le rendent détestable aux yeux du lecteur : « Elle aurait pleuré si on l’avait retirée de l’asile. » - La mauvaise foi est revelée par la crainte du jugement de l’autre, il justifie : «