Incipit l'étranger albert camus
I- Un Incipit étrange a) Des infos partielles
Un journal ? : Présence intense du narrateur par l'utilisation du point de vue interne (la perception des événements se fait uniquement par le personnage)
On retrouve plus de 22 fois "je" en anaphore, renforcé par les pronoms possessifs.
- Simultanéité entre moment où il écrit et le déroulement des événements. Le lecteur est projeté dans le présent du héros.
Cadre spatio-temporel : Alentours d’Alger, « asile », « Chez Céleste ».
Pers. Inconnus : Narrateur : Meursault. « Maman » ? -> Femme âgée, « Céleste », « patron » apparait comme antipathique. Directeur de l’asile : compassion (hypocrisie ?).
Intrigue : Début in media res, début brutal « maman est morte » -> Nouvelle qui bouleverse une routine. b) Séduire le lecteur
Evènement fort : la mort de sa mère.
Univers déroutant et absurde : le directeur fait attendre Meursault pour voir sa mère. Absence de sentiments, Monde où les sentiments sont bannis -> que les sens (chaud). II- Un personnage étrange a) Absence de description
- Pas de nom. On apprendra plus tard qu'il se nomme Meursault. La sémantique de ce nom peut nous renseigner quant à la suite du roman. En effet, "Meur" rappelle la mer et le meurtre et "sault" le soleil.
- Pas de description physique due à la technique du journal. Le lecteur peut ainsi s'identifier au personnage.
- Seules les sensations donnent plus de précisions: tactile « très chaud », « olfactive » « odeur d'essence », « visuelle », « réverbération ».
-> Il réagit en fonction des sensations. A première vue, on pourrait conclure que c'est un homme simple. Etre insensible
b) Ses relations avec les autres
Marquées par l'indifférence et le manque de communication.
- Indifférence par rapport à sa mère: absence d'émotion car il s'attache à l'analyse du télégramme et conclut: « Cela ne veut rien dire. » Le deuil le dérange même: « affaire classée ».
- Avec son patron: relation tendue