I – Le rapport entre écologie et informatique

Introduction

L'informatique a pendant longtemps été considéré comme une industri « propre ». Jusque là nous pensions qu’il n’existait aucun lien entre l’écologie et le domaine de l’informatique. En effet, les matériels utilisés, ne rejettent pas de CO2 et en ce qui concerne les logiciels et les programmes informatiques, ceux sont des produits virtuels qui ne peuvent donc pas engendrer de pollution.
Néanmoins, il existe tout de même une certaine forme de pollution informatique. Ces déchets sont en croissance permanente, (6 millions de tonnes en Europe cette année).
Pour produire un ordinateur il faut utiliser deux tonnes de ressources naturelles dont 240 kg de combustibles (environ 10 fois le poids d’un ordinateur). En comparaison un appareil électroménager ou une voiture ne demande que deux fois leur poids en combustibles. En outre, ces produits (ordinateurs, téléphones...) polluent, chauffent et consomment beaucoup d'énergie. De plus ce sont des matériels qui ne sont pas recyclables, qui utilisent des substances dangereuses, qui envoient des radiations électromagnétiques et qui sont jetés à la poubelle sans aucune précaution par de nombreux utilisateurs.
La durée de vie des machines diminue sans cesse. La plus part des gens n'ont pas les moyens de recycler leur ordinateur et les jettent donc dans des décharges. Chaque citoyen se débarrasse en moyenne de 14 kg de déchets électroniques par an. Or on trouve des matériaux très nocif dans les ordinateurs : de l'arsenic, du cyanure, des métaux lourds (plomb, cadmium...). Or ces différents produits toxiques peuvent provoquer des lésions grave dans le système nerveux, des cancers ou encore des affections pulmonaires.
En France, les professionnels sont responsable de l'élimination de leur déchets électroniques. Quant aux particuliers, c'est la commune qui doit s'en charger dans sa déchetterie.
Lorsqu'une entreprise doit se débarrasser de ses ordinateurs, un bordereau