Ingeborg bachmann
Elle est la première femme de la littérature de l'après-guerre des pays de langue allemande qui, a décrit la continuation de la guerre, de la torture, de l'anéantissement, dans la société, à l'intérieur des relations entre hommes et femmes.
Un événement historique vient détruire l’enfance d’Ingeborg
Bachmann : l’entrée des troupes de Hitler à Klagenfurt (l’Anschluss).
Bachmann, commence un cycle intitulé « Sortes de morts », qui porte sur le fascisme dans les relations humaines et plus particulièrement à l’intérieur du couple, cycle dans lequel figure Malina.
Roman : Malina : Le roman Malina met en scène une femme sans nom et les deux hommes de sa vie : Ivan (l’amant), objet d’un amour passionné, envahissant, sans cesse menacé, et Malina (le mari ou le compagnon), vigilant, mais discret, énigmatique et finalement destructeur.
Deux hommes auxquels est liée aux yeux de la narratrice la présence fantomatique et terrifiante de son bourreau de père. Une tension insoutenable se dégage de ce livre dans lequel un moi se décompose, une femme est mise en charpie et finalement succombe lorsque son amant recule devant la violence du sentiment qu’il inspire.
« J’ai des absences, j’ai l’esprit absent, où est l’esprit quand il s’absente? », dit le personnage féminin de ce roman.
Le roman Malina dévoile donc le paysage intérieur d’une femme qui est dévastée, en partie absente à elle-même, qui se débat dans sa toile d’araignée mentale, dans la chambre à gaz de sa mémoire, dans les ruines d’une histoire personnelle hantée par l’inceste et dans celles d’une Autriche mal dénazifiée. Malina met à nu les mécanismes complexes d’une psyché féminine incendiée et déconstruit la trame dramatique traditionnelle.
Malina n’est pas cette femme, contrairement à ce que la consonance du nom pourrait laisser croire. Malina est un homme :