Institut de beauté
Si la montée en puissance des enseignes franchisées reste de mise ces prochaines années, l’intensité concurrentielle continuera d’augmenter sous l’effet des politiques des «rivaux» des instituts de beauté : les parfumeries. Ces dernières ne cessent en effet de marcher sur les plates-bandes des instituts en équipant leurs points de vente de cabines et de stands de maquillage. Les enseignes de parfumerie développent de nouveaux concepts : modernisation des logos, des vitrines, magasins plus lumineux, bars et mini-instituts proposant des services de manucure, de maquillage, de mini-soin, organisation de nail bars et de maquillages flash dans les points de vente. Mais la rivalité vient aussi des concurrents indirects. Un certain nombre d’enseignes de salons de coiffure proposent en effet des prestations de beauté, à l’image des chaînes, et se posent en acteurs de la beauté globale. Les salons de coiffure indépendants ne sont d’ailleurs pas en reste et proposent également le plus souvent des manucures. Il s’agit dès lors de fidéliser la clientèle et de réaliser des ventes additionnelles. Les grands magasins font également partie du paysage concurrentiel, sur Paris tout du moins. Des cabines de soins tenues par des marques de prestige sont ainsi présentes au Printemps de la Beauté, boulevard Haussmann. Le BHV de l’Homme à Paris, dédié à la mode et la beauté masculine, dispose d’un Espace Beauté d’une surface de 150 m², équipé d’un institut de deux cabines. Enfin, le secteur doit composer avec l’incursion de marques de produits de beauté ou d’hygiène qui ouvrent des espaces sous leur propre marque. Reste à savoir si ces marques grand public ont une chance de s’imposer dans l’univers haut de gamme du spa ?
Sale temps pour les instituts ! Après dix ans de croissance, ils ont enregistré l'an passé, pour la première fois, une baisse de leur chiffre d'affaires de 0,5% : une perte de vitesse qui devrait s'accentuer en 2013 avec un