Internet et le tourisme

11000 mots 44 pages
Ü l QUATRIÈME

PARTIE

Étude de cas : le littoral tunisien entre nature et société
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I. Diversité naturelle et humaine des côtes II. Fragilité naturelle et force des sociétés III. Djerba : géographie d’un littoral insulaire en pleine mutation

es dynamiques et les enjeux des littoraux viennent d’être examinés de manière générale en s’appuyant sur de nombreux exemples ponctuels. La réponse à apporter aux pressions sur les littoraux nécessite une gouvernance de ces espaces étroits et attractifs. Cette gouvernance ne peut être efficiente qu’à une certaine échelle. Le niveau local, de type communal, souvent mis en avant car c’est l’échelon de l’opérationnalité de l’urbanisme réglementaire, est incapable d’assumer cette réponse aux défis de l’interface mer/terre. Le niveau global, celui de la planète océane, est trop général pour pouvoir prendre en compte les nuances spatiales et les spécificités sociétales. C’est donc à un niveau intermédiaire que la gestion du littoral, dans l’ensemble de ses configurations et de ses enjeux, nous paraît pouvoir être efficacement conduite. L’échelle d’une façade inscrite dans une entité politique ayant compétence en aménagement et en gouvernance territoriale paraît pertinente. Pour de très vastes États, des subdivisions s’imposent vraisemblablement, telles les côtes est, sud et ouest des USA , par exemple. Des États de taille moyenne constituent sans doute l’envergure idéale, qui dépasse les particularismes locaux et permet un contrôle politique et technique. Le chapitre final sera consacré au littoral d’un État, la Tunisie, qui correspond à ces critères d’appréciation et d’efficacité potentielle de la gouvernance littorale. Située entre 37° 20’ 35’’ et 30° 14’ 58’’ de latitude nord, la Tunisie appartient à la zone subtropicale. Elle s’ouvre sur la Méditerranée et a deux façades, l’une septentrionale et l’autre orientale. Ses côtes s’étendent sur plus de 1 300 km, dont les deux tiers sont sur la façade orientale. La

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