Interprétation cinématographique de l'assommoir, zola
René Clément respecte le déterminisme de Zola en portant un vif intérêt a la classe ouvrière. En effet, la première scène du film montre des ouvriers se rendant au travail.
La soumission de Gervaise constatée dans le livre est traduite par le cadrage en contre plongée. Ce cadrage présente ainsi la petitesse de Gervaise par rapport aux autres personnages. La prise de vue quadrillé et les images d’enfermement montrent un univers sans air qui prouve la complicité du quartier contre Gervaise.
René clément s’appuie sur le texte de Zola pour décrire l’hôtel Boncoeur. Effectivement nous pouvons voir que le décor de la chambre est le même. On y retrouve la malle, la table, le lit et le désordre.
La scène du lavoir est très fidèle à L’Assommoir. Assurément, les femmes entassés travaillent toutes à battre le linge, l’arrivée des enfants de Gervaise au sein du lavoir provoque le même silence dans la salle, la dispute entre Virginie et Gervaise est semblable. Les mêmes répliques sont prononcées « peau de vache ». La rumeur commence à s’installer.
Effectivement, Mme Boche représente cette rumeur qui circule dans le quartier. Dans le film, elle a un ton aigre et aigu, et questionne beaucoup Gervaise a propos de Lantier au lavoir.
Lors de la visite du Louvre, le cinéaste raconte la même scène que Zola. Il montre aussi le décalage entre le cortège de noces