Intro commantaire
Texte A : Extrait de la scène 4 de l'acte II du Tartuffe de Molière
Texte B : Extrait de la scène 3 de l'acte IV du Dépit Amoureux de Molière
Texte C : Extrait de la scène 10 de l'acte III du Bourgeois gentilhomme de Molière
Le XVIIe siècle, c'est le siècle classique, le siècle de Louis XIV, mais c'est aussi le siècle de Molière, dramaturge au nom à jamais uni à la langue française comme celui de Shakespeare à l'anglaise. S'il a si bien survécu au passage du temps, c'est que ses comédies ne se cantonnent pas dans la farce, mais servent à aussi à critiquer des types: l'avare, la précieuse, le vieillard libidineux, le noble, le bourgeois... Cette critique souvent mordante, loin de hâter le vieillissement d'une œuvre dans laquelle on serait en droit de s'étonner que le public se reconnaisse, lui conserve au contraire toute son actualité. Dans le Bourgeois gentilhomme, Molière s'exprime sur l'idéal de la société de son temps : l'honnête homme, idéal différent de ceux d'aujourd'hui, peut-être, mais servant à mettre en lumière des défauts fort communs. De manière comique, il décrit deux hommes se prenant pour ce qu’ils ne sont pas, c'est-à-dire des personnes de qualité. Se croyant au-dessus de tout le monde et se donnant un air, Dorante et M. Jourdain, ridiculisent les gens qui changent de personnalité afin d'entrer dans les critères de sélection de la société. Exagérant leurs défauts tels que la vanité, la malhonnêteté, la flatterie et la manipulation, Molière dénonce l'hypocrisie et montre la vraie nature de ces deux personnages mais Molière qui écrit dans beaucoup de ses pièces un dépit amoureux n'y a pas renoncer pour celle-ci: Lucile, la fille de M Jourdain et son amant Cléonte ainsi que leurs servants Nicole et Covielle se querellent. Comment cette scène de querelle antre ces deux couples enrichit la théâtralité de la scène