C’est au Ve siècle avant Jésus-Christ, dans une Athènes en plein essor culturel, que naquit le concept de philosophie, introduit par les Grecs Platon et Socrate. La philosophie, dont l’étymologie du mot réfère à l’amour de la sagesse, touche notre vie la plus quotidienne et nous permet de nous questionner sur nous-mêmes avec un certain degré d’abstraction. Cette matière, aussi essentielle au développement humain que toute autre science moderne, provoque une transformation de la perception de la réalité et aide à mieux réfléchir aux grandes questions du sens de l’existence humaine et du sens de la réalité, questions intimement liées. Contrairement aux disciplines étudiées antérieurement, la philosophie demande plus de profondeur et un approfondissement de notre questionnement global qui vient après des connaissances particulières. La personne qui veut faire de la philosophie se doit d’adopter l’attitude socratique, c’est-à-dire s’étonner pour la moindre réalité. Au collégial, introduire les étudiants à la philosophie propose un dépassement intérieur, les faisant passer de la perception immédiate à la pensée conceptuelle, où la profondeur du questionnement devient infinie. Il y a alors mise en place d’une problématique, à savoir une remise en question de nos connaissances et de notre culture générale. La problématique de la notion de réalité occupe tout l’espace de l’introduction à la philosophie et nous procure un éclaircissement sur cette notion. Les questions que cette matière suscite chez l’individu sont de l’ordre d’une obligation intellectuelle et permettent cet épanouissement de l’esprit et de l’intellect humain. Bref, l’introduction à la philosophie transforme la manière de réfléchir et permet de voir la réalité sous un angle plus global. Au cours de nos études au niveau primaire et secondaire, la mémoire a toujours été l’outil essentiel à la base de toute transmission des connaissances, ainsi qu’à celle de la structuration de nos personnalités. C’est