introduction finance islamique
On essayera de présenter notre sujet qui est les aspects juridiques de la finance, sous forme d’un exemple concret de la finance islamique qui est une discipline financière relativement jeune mais qui s’est développée de façon très rapide ces derniers temps, présente dans plus de 75pays et pèse près de 300 milliards de dollars d’actifs.
Dans notre analyse on traitera dans une première partie les aspects juridiques de la finance islamique, en deuxième partie on présentera quelques différences entre les banques classiques et banques islamiques et nous conclurons avec le cas de la finance islamique au Maroc.
La finance islamique est basée essentiellement sur le principe du Halal de la valeur du capital. C’est le travail qui génère la richesse et non pas le capital. Et l’intérêt ne peut être considéré comme une rémunération de l’argent prêté. La justification de l’interdiction de l’intérêt réside dans le fait que la participation active des détenteurs de capitaux dans les entreprises est une forme supérieure d’allocation de ressources en capital à des fins productives par rapport aux prêts.
Si en finance « classique » la norme qui préside aux décisions d'un agent économique est l'optimisation du couple rendement-risque de ses placements, la profitabilité n'est pas l'unique ni le principal critère de décision pour les opérateurs islamiques. un système financier islamique, tout en intégrant des objectifs de rentabilité et d'efficacité, se doit de respecter l'ensemble des principes éthiques de la Charia qui sont tirées de cinq sources Le Coran, La Sunna, Les Qyas, L'Ijtihad, L'Ijma
Cette particularité est à l'origine des principales distinctions, entre la finance conventionnelle et la finance islamique, qu’on va essayer de présenter en deuxième partie.
Il est important de noter que les banques islamiques tout comme les banques classiques se positionnent en tant qu’intermédiaires entre les détenteurs de capitaux et les personnes