Introduction mémoire cafipemf
Face à la complexité des apprenants et à leurs différences, un enseignement adapté doit répondre autant que faire se peut aux exigences des intelligences multiples. Dès lors, tout doit être mis en œuvre pour cela, des dispositifs d’apprentissage doivent être rendus différenciés pour répondre aux différences d’acquisition des élèves pour atteindre un même objectif. Le fait d’adhérer au projet de la différenciation signifie que l’enseignant accepte de considérer davantage les capacités, les acquis, les attitudes et les difficultés individuelles pour mener à la réussite de chacun. De plus, l’enseignant continue de garder à l’esprit de rendre le rapport direct élève/savoir le plus explicite possible. Ce sont ces dispositifs variés qui doivent permettre à l’élève d’établir des liens directs avec les savoirs, puis de lui permettre d’en prendre conscience et enfin, de faire en sorte qu’il puisse en rendre compte.
Tous ces dispositifs doivent répondre également à une cohérence et à une continuité des apprentissages de tous les instants.
Après plusieurs années d’expérience dans des classes de CP, il m’est apparu la prégnance de certaines difficultés, qu’elles soient d’ordre général – attitudes, pré-requis - ou plus particulièrement liées à l’apprentissage de la lecture : - difficulté à appréhender des nouveaux textes : faire « face » à celui-ci, le décortiquer, se l’approprier, le découvrir, le lire… - difficulté à recevoir collectivement une découverte de texte - difficulté à être attentif et concentré dans les phases collectives - difficulté à trouver sa « place » dans ces mêmes phases : parole, peur de l’échec…
Mon expérience supplémentaire de maître-REP, liée aux enjeux spécifiques des classes de CP de mon établissement, m’ont conduit à renouveler mes pratiques de différenciation. Je l’ai fait sur la base de cette hypothèse de travail : « et si on facilitait la mise en action de