Intro : Les pathologies mentales sont des souffrances morales et psychiques pour le patient qui l’isolent du monde extérieur. L’infirmier en psychiatrie requière donc des compétences qui lui permettent d’aider le patient à se sentir mieux. Le CDLSP définit dans plusieurs articles le savoir-faire ainsi que les compétences que doit posséder les professionnels exerçant dans le domaine de la santé mentale.
1° Actions de la vie quotidienne
C’est un évènement organisé et se compose d’un entretien infirmier ou médico-infirmier, d’une présentation du personnel et des lieux. Il est primordial pour recueillir des informations (observation et écoute) et alors effectuer une bonne prise en charge du patient.
De plus il sert à instaurer le premier contact avec le patient.
D’une part l’infirmier doit avoir une écoute, une observation constante ce qui permet d’instaurer une relation de confiance et aussi de recueillir des informations pour l’élaboration et l’évolution du projet de soins. Il faut être vigilant à ne pas dépasser une certaine distance thérapeutique pour ne pas mettre en échec le projet de soins.
D’autre part, le quotidien des patients se repose sur des activités multidimensionnelles. Enfin la réinsertion et la sortie des patients dépendent du travail effectué avec les familles.
2° L’importance du cadre
L’hospitalisation est un cadre. A l’intérieur d’un pavillon il y a des règles à respecter (heures des repas, respect des autres patients, et des soignants…) Il peut être perçu comme rassurant ou difficile à suivre. Dans des cas particuliers le cadre peut être restreint avec l’apparition d’isolement de contention. Dans tous les cas il sert à poser des limites aux patients.
3) Le pole somatique
Le toucher joue un rôle important dans la communication et participe à la relation de confiance soit négativement (quand le toucher est considéré comme agressif) ou il faut avoir une attitude rassurante et contenant, soit positivement (quand cela est un plaisir