INTEGRATION DES ECONOMIES AFRICAINES : Une nécessité face aux défit de la mondialisation

Chapitre1 : La mondialisation : Une donne pour les nations Définition : La mondialisation consiste à l’interdépendance incessante des économies et contribue à l’expansion des échanges et des interactions humaines. C’est le processus par lequel la production, le commerce, les investissements, les rapports humains et les finances s’internationalisent.
Même si la mondialisation n’est pas une fin en soi, il faut néanmoins reconnaître que le phénomène a commencé à se généraliser vers les années 90 avec l’avènement de globalisation financière par l’impulsion des thèmes d’émergences d’un « village global » porté par les auteurs comme le sociologue canadien Marshall Mclubar et sous l’impulsion des mouvements auto mondialistes ( mouvement d’opposition à la mondialisation ) et alter mondialiste (mouvement combattant toutes formes de domination des êtres humains)
Avec la généralisation du concept, la mondialisation se présente de plus en plus comme une donne autrement dit comme un phénomène inéluctable (naturel) et irréversible (a défaut d’y prendre part ou le subir).

Section 1 : Fondement théorique de la mondialisation actuelle Sous sa forme actuelle, la mondialisation s’appuie sur le néo libéralisme qui est une doctrine favorable au laisser faire et au laisser passer.
Le laisser passer : des marchandises renvoie au commerce sans entraves douanières et non douanières. Il suppose donc la libre circulation des biens économiques. Le libre échange se traduit par la réduction ou la suppression pure et simple d’obstacles.
Le laisser faire : des hommes renvoie à la liberté économique, autrement dite à la promotion de l’inition privé et à la moindre immixtion (intrusion) de l’Etat dans les affaires économiques.

I / les concepts et les piliers de la mondialisation
A / Les différents conceptions de la mondialisation :

Deux concepts : l’une unitaire et l’autre