Invitation au voyage baudelaire
Introduction : Section « Spleen et Idéal » mais consacré à l’Idéal. Il appartient au cycle de Marie Daubrun (jeune actrice aimée de B, la femme aux yeux verts, connue de Baudelaire en 1856) 1. Lieu magique 2. Paradis de Baudelaire 3. Le bonheur selon Baudelaire
Développement : 1. Lieu magique : correspondance entre un paysage et une femme
Le poème commence avec une invitation au voyage (v.1-3), qui est basée sur une correspondance entre un paysage et une femme : « Au pays qui te ressemble » (v.6) « te » est démonstratif et s’applique à Marie Daubrun. (d’où la correspondance) * rapport femme/paysage, feu/eau visible dans le 2ème sizain de la 1ère strophe(v.7-12) :
-« ciels brouillés » (v.8) yeux de Marie ; ciel=voc de peinture
-« […] yeux/ Brillant à travers leurs larmes » (v.11-12)feu et eau
-« Les soleils mouillés » (v.7) ce sizain exprime la fascination que la vue(sens) de la nature lui fait * « Si mystérieux » (v.10) Si=intensité ; mis_té_ri_eux= diérèse attrait sensiblerêverie mais mystère * La femme a une rôle unificateur, voyage part d’elle et y revient ( idée du cercle). C’est la femme qui définit le lieu « là-bas » (v.3) ainsi que l’objectif « vivre ensemble […] Aimer à loisir,/ Aimer à mourir » (v.3-5) femme, enfant et égal du poète : « Mon enfant, ma sœur » (v.1) -> « douceur »=relation fusionnelle * Les verbes : les deux 1ère strophes 1er verbe « songe » (v.2)IMP, imaginaire ; COND « décoreraient » (v.17), « parlerait » champs des possibles
3ème strophe : « vois », « viennent », « revêtent » IND,pst * Forme du poème :
-3 longues strophes de 2 sizains, construction en triptyque, rimes régulières (aabccb)progression dans poème
- vers imparisyllabiques : pentasyllabes = échos des sonorités, heptasyllabes = rime entre eux et appuie les correspondances rendent bien le mouvement, la rêverie et donc le voyage
-Refrain qui revient « là, tout n’est […] et volupté. » trois fois