Irlande- france
En 2005, la masse salariale des 14 000 salariés de la Banque de France était de 1,3 milliards d’euros soit 93 800 euros par salarié (sur l’année), ce qui correspond à un salaire brut mensuel moyen de 5 860 euros, pour un net de 4 400 euros (car le salaire brut représente environ les trois quarts du véritable salaire qu’est le coût total employeur soit 7 800 euros et le salaire net les trois quarts du brut). Le salaire moyen à la Banque de France était donc au moins le double du salaire médian français ! Par comparaison, les charges de personnel de la Banque centrale d’Irlande, étaient de 63 700 euros par an par salarié. Les salaires réels de la Banque de France étaient donc presque moitié plus élevés que ceux de la banque centrale d’Irlande ! ce qui n’est pas justifié par une productivité réelle supérieure...
Les salariés de la Banque de France étaient donc surpayés et en sureffectif. En effet, comme le PIB et la population de la France sont proportionnellement 10 à 12 fois plus importants que ceux d’Irlande, il ne devrait y avoir que 11 000 salariés au maximum à la Banque de France. Le sureffectif était donc de l’ordre de 30 % en 2005. Banques centrales | Irlande | France | Effectifs au 31/12/2005 | 963 | 13 972 | Charges de personnel en millions € | 61 | 1 310 | Charges de personnel / salarié / an en € | 63 719 | 93 779 | Charges de personnel / salarié / mois en € | 5 310 | 7 815 |
Si la Banque de France avait été gérée comme la banque centrale d’Irlande, la masse salariale aurait été de 700 millions d’euros environ en 2005. Le montant du hold-up de la Banque de France par ses salariés se monte donc à plus de 600 millions d’euros par an !
Par ailleurs, le rapport annuel de 2005 précise (pages 71 et 72) que les engagements de retraite de 6,8 milliards d’euros ne sont pas provisionnés (6,6 milliards en 2004, page 147 du rapport annuel) alors que le montant du capital et des réserves se montait à 3,2