Islm
En 1937, un néo-classique, J Hicks, moment d’incertitude entre les néo classiques. Les politiques des 30 glorieuses s’inspirent davantage du modèle ISLM que de la théorie générale de Keynes.
Comment construit-on le modèle IS / LM ? (courbes).
Comment les courbes se déplacent elles ?
Sachant que les courbes se déplacent, quelle est l’efficacité des politiques conjoncturelles de relance ?
Dans quelle mesure le modèle IS/LM est il fidèle à la théorie générale de Keynes ?
Ce modèle n’est pas un projet fidèle à la théorie générale. Mais il devient la norme quant à la manière dont le keynésianisme est enseigné après Keynes. Il restera toujours un fond classique au sein de ce modèle.
I/ le modèle Hicks – Hansen
A/ La construction du modèle
1/ la courbe IS
Définition : courbe représentative de la condition de l’équilibre sur le marché des biens et services entre l’offre et la demande.
Détermination de l’équation.
Soit Ys l’offre et Yd la demande et Yd = C + I + G et YS = C + S
C = C(Y) et S = S(Y) et I = I(r)
La propension moyenne à consommer et l’emc sont écartées afin de foutre en l’air les incertitudes.
C(Y) + S(Y) = C(Y) + I(r) + G
Et S(Y) = I(r) + G voilà la courbe IS.
Comment passe t on de l’équation à la courbe ?
L’équilibre dépend d’une relation entre Y et r. Dans le modèle IS/LM on aura toujours en abscisse Y et en ordonnée r. Lorsque le taux d ‘intérêt varie, comment faut il que Y varie lorsque r varie pour qu’il y ait toujours équilibre sur le marché des B&S ?
r
IS
A
B
Y
La bonne santé du marché du travail dépend de la bonne santé du marché de biens et services. Justification de cette courbe. Il vaut mieux être en B que en A parce que la production est plus importante.
On peut commencer par la baisse de r, il y aura une hausse de I, et hausse de la production de façon plus que proportionnelle, effet multiplicateur.
Ou alors si hausse de Y, la consommation va augmenter, mais