Itinérance sociologie
Selon madame Roy, l’itinérance est une forme extrême d’exclusion sociale. Elle est constituée en majorité d’hommes entre 30 et 70 ans, de jeunes dans la rue et on y retrouve peu de femmes. Il est difficile de recenser les itinérants, mais en 1998 on comptait 28 000 itinérants à Montréal et 12 000 itinérants à Québec. Appelés clochards, robineux, itinérants, etc, ceux-ci sont victime de dénomination et de stigmatisation, c’est-à-dire qu’on porte facilement un jugement ou un étiquette sur eux. Un itinérant ou une situation d’itinérance se définit comme étant un individu n’ayant pas de domicile fixe, pas de logement stable, sécuritaire et salubre, un très faible revenu, une accessibilité discriminatoire aux services. De plus, ils ont généralement une diversité de problèmes comme des problèmes de santé physique, de santé mentale, de toxicomanie, de violence familiale ou de désorganisation sociale. Les itinérants sont dépourvu d’appartenance stable et doivent développer des stratégies de débrouillardise pour leur survie, par exemple ramasser les canettes, quêter de l’argent, etc. Ces individus n’ont pas choisi d’être itinérant et madame Roy mentionne qu’ils sont amenés à une telle situation à cause d’une rupture au niveau de différentes dimensions qui structurent la vie. On parle d’une rupture avec l’espace économique, soit au travail et avec les ressources, ensuite avec une rupture de l’espace relationnel, soit avec la famille, les amis et le réseau scolaire ou du travail et une rupture avec l’espace symbolique, soit avec des normes, des valeurs et des représentations. Bref, en quelques mots madame Shirley Roy décrit l’itinérance comme la dernière issue d’un individu à cause d’une rupture ou un évènement qui a bouleversé la vie de celui-ci. Ils vivent dans la pauvreté, l’alcoolisme, la toxicomanie et dans des conditions difficiles. C’est un désinsertion sociale pour ces