iuon
-> déplacement vers le culinaire alors qu’on n’a pas faim devant un tel tableau…
1.2 Le tableau de l’horreur
- Lexique de la vermine exagérément développé : « mouches, larves… »
- Gaieté ironiquement associée à ce monde de la décomposition « en pétillant, vivait en se multipliant » (paradoxe de la vie qui naît de la mort, effet presque surnaturel, renforcé par « étrange musique ») + « vivants haillons »
- Réorganisation de la vie à partir de la matière de la mort « noirs bataillons ».
II – Comparaison de la femme et de la charogne, suite de l’ironie grinçante
2.1 Les association de l’érotisme et de la mort (Eros et Thanatos)
- Allusions à connotations sexuelles : « jambes en l’air, femme lubrique »
- « brûlante » -> double sens, celui de la fièvre qui conduit à la mort, mais aussi celui du feu du désir.
- « son ventre » -> siège de la sensualité de la femme
- Cynisme des associations verbales désignant l’amour « manger de baisers »
2.2 Le faux éloge romantique, la vraie comparaison cynique
- Multiplication des apostrophes et des désignations romantiques et élogieuses, célébrant la beauté de la femme, divinisée : « reine des grâces, soleil de ma nature, mon ange, étoile de mes yeux » ? reprise des expressions traditionnelles.
- Mais opposition au langage cru de la comparaison avec la charogne : « vous serez semblable à cette ordure…horrible infection ».
III – Puisque le temps détruit le réel, le poète le recompose par l’écrit et la création d’un autre monde, sublimé : la fonction de l’art
3.1 Strophe 8
- Affirmation de la fonction de l’artiste par comparaison au peintre : il recrée une réalité idéale