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I- La littérature est un bon moyen de dénonciation
A) Elle apporte une réflexion et un esprit critique au lecteur
Au XVIIIe siècle, les philosophes des lumières sont ouverts au monde et sont pour toute forme de liberté. Ils souhaitent instruire les hommes tout en garantissant leurs droits, leurs devoirs et leurs libertés ce qui est encore d’actualités aujourd’hui. Condorcet dans, Réflexion sur l’esclavage des nègres dénonce la pratique de l’esclavage et plaide pour sa suppression à l’aide du registre polémique.
B) Elle fait naitre chez le lecteur un sentiment de compassion envers les injustices
Dans le Rapport Brodeck, Claudel utilise du registre pathétique ainsi que du registre tragique pour accentuer les horreurs vécues par son personnage. Grâce à une bonne argumentation, il réussit à nous convaincre que le Brodeck est mal traité mais qu’il fait tout cela pour continuer de vivre et d’espérer un jour, revoir sa femme. Il nous persuade de ces malheurs et le lecteur en prends conscience et développe un sentiment de compassion.
C) La plupart des textes philosophiques évitent la censure en s’exprimant implicitement
Montesquieu dans De l’esclavage des nègres fait un véritable réquisitoire contre l’esclavage au XVIIIe siècle en dénonçant les souverains qui ne font rien face à ces abominations.
II- Cependant la littérature peut-elle vraiment faire changer les mentalités ?
A) Elle essaye de convaincre le lecteur
Dans Le dernier jour d’un condamné, Victor Hugo met tout en œuvre pour susciter chez le lecteur une réaction. En effet, à travers son roman, il s’indigne de ce que la société se permet de faire de sang-froid ce qu’elle reproche à l’accusé d’avoir fait. Malgré son écrit, il aura fallu plusieurs années pour abolir définitivement la peine de mort.
B) Elle influence les sociétés
Voltaire dans Candide s’interroge sur le destin de