Jacques et son maitre
Jacques le fataliste et son maître
Fiche 1
L’invention romanesque dans Jacques le Fataliste
1. Qu’est-ce que l’invention romanesque ?
L’invention romanesque peut être définie comme l’invention de formes narratives nouvelles. On sait que le roman est un genre propice à l’invention, à la différence des genres anciens (l’épopée par exemple) dont les règles ont été fixées depuis l’Antiquité et l’on sait aussi que le XVIIIe siècle fut le moment d’une promotion formidable du roman.
Pour autant, il existe une tension entre les formes récentes et l’invention de formes nouvelles. Aussi l’invention ne peut-elle se mesurer que par une liberté prise à l’égard de pratiques existantes.
2. Quelle place occupe Jacques le fataliste dans la littérature romanesque du XVIIIe siècle et dans l’œuvre de Diderot ?
Avant de se poser la question de l’invention romanesque dans Jacques le fataliste, il faut connaître la place du roman dans la littérature du XVIIIe siècle et la conception que Diderot se fait du roman.
® Voir La bibliothèque Gallimard, « Le roman et les Lumières » (p. 13-14).
® Voir La bibliothèque Gallimard, « Diderot et le roman » (p. 14-15).
3. L’intrigue
Grâce au résumé du livre, vous repasserez en revue les différents épisodes du roman. Vous constaterez la grande complexité de l’intrigue où se croisent différentes histoires. Le résumé, grâce au jeu des caractères (normaux, gras, italiques et italiques gras, soulignés et encadrés) rend immédiatement visible et compréhensible une composition très fragmentée.
® Voir La bibliothèque Gallimard, « Résumé » (p. 396-410).
4. Inventer à partir de formes anciennes (1) : un roman à tiroirs
Vous pourrez alors vous demander dans quelle mesure Diderot s’inscrit dans la tradition du roman à tiroirs et dans quelle mesure il invente à partir de formes établies.
® Voir La bibliothèque Gallimard, « Un roman à tiroirs » (p. 231-235).
La bibliothèque Gallimard
Denis Diderot
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