Jean anouilh (le théâtre)
L'auteur traite presque toujours les mêmes thèmes : la révolte contre la richesse et contre le privilège de la naissance, le refus d'un monde fondé sur l'hypocrisie et le mensonge, le désir d'absolu, la nostalgie du paradis perdu de l'enfance, l'impossibilité de l'amour, l'aboutissement dans la mort.
Anouilh ne verse pas dans la pièce à thèse, mais diversifie ses créations depuis la fresque jusqu'à la satire en passant par la tragédie. Il place avant toute chose le jeu théâtral.[réf. nécessaire]
Pièces roses (1942)
Humulus le muet (1929), Le Bal des voleurs (1932), Le Rendez-vous de Senlis (1937) et Léocadia (1939)10.
À partir de 1942, Anouilh étrenne ses séries « thématiques » avec les Pièces roses qu'il fait alterner avec les Pièces noires. Ce sont des comédies savoureuses, où l'auteur se laisse aller à sa fantaisie.
Dans l'univers « rose » d'Anouilh, il y a deux catégories de personnages : « les marionnettes », qui sont pour la plupart des vieux ridicules et inconsistants et « les amoureux », des jeunes gens sincères qui croient à leur amour.
Pièces noires (1942)
L'Hermine (1931), La Sauvage (1934), Le Voyageur sans bagage (1937) et Eurydice (1942).
Nouvelles pièces noires (1946)
Jézabel (1932), Antigone (1944), Roméo et Jeannette (1946), Médée (1946)."