Jean anouilh
Le théâtre d’Anouilh est classique en apparence, mais il comprend quelques pièces qui traduisent une volonté de renouveau comme L’Alouette (1952) qui est une adaptation de la légende de Jeanne d’Arc, ou encore Beckett ou l’honneur de Dieu (1959) où l’histoire ne sert que de prétexte à une création dramatique qui se veut novatrice et originale.
Anouilh opta ouvertement pour un théâtre moderne. Il fit découvrir Samuel Beckett au public francophone, et prit la défense de grands auteurs comme Stève Pasteur et Eugène Ionesco. Il revisita Victor ou les enfants au pouvoir de Vitrac et la monta en 1962. A côté de ces travaux sérieux et engagés, il conçut des œuvres de pur divertissement telles que La Culotte (1978) et Le Nombril (1982). A la fin des années soixante, il se tourna vers un théâtre autobiographique pour exprimer la recherche d’une pureté toujours inaccessible : Le Boulanger, la Boulangère et le petit mitron (1968), Antoine ou l’amour raté (1959), Les Poissons rouges (1970), Ne réveillez pas Madame (1970).
Le dramaturge a regroupé ses pièces en dix catégories selon leur degré de