Jean de la fontaine, "le pouvoir des fables"
Jean de La Fontaine est un poète, moraliste, dramaturge, et romancier français du XVIIème siècle. Une série de fables sont publiées en revue entre 1689 et 1692, qui sont rassemblées dans un ultime recueil, notre actuel livre XII, dédié au duc de Bourgogne. La Fontaine meurt et est enterré au cimetière du Père Lachaise. La Fontaine dédie cette fable à l’ambassadeur de France en Angleterre, Monsieur de Barillon. Le narrateur attire la bienveillance de son interlocuteur et annonce le thème de sa fable : Quel est le pouvoir des fables ? La fontaine le montre en écrivant une fable dans une fable. Dans un premier temps, Il a tout d'abord recours à une argumentation indirecte qui échoue et dans un second temps, il démontre le pouvoir de la fable.
I- L'échec de l'argumentation indirecte
Le début de cette fable met en scène les acteurs qui sont l’orateur et son public et donc généralement la situation d’énonciation : « autrefois » (v.1) est un déclencheur du récit. C’est l’indication de temps « dans Athènes autrefois » (v.1). Le lieu est Athènes, Athènes, est menacée par Philippe.
La mise en scène présente des circonstances dramatiques avec « patrie en danger ». L’orateur est animé d’un sentiment de patriotisme. Le danger est proche, il prend en main sa patrie, c’est l’heure d’un changement « voulant forcer les cœurs dans une République » (v.4). La violence est évoquée « A ces figures violentes » (v.7) et « Qui savent exciter les âmes les plus lentes » (v.8). Nous avons une dimension politique. Ceci montre que la fable n'est pas seulement un divertissement mais qu'elle a une fonction didactique et que son auteur sait l'utiliser dans un contexte particulier. Personne ne peut s’isoler dans une république, ici Athènes. Emploi de« tous » (v.13) et « on » (v.36). L’idée d’union est imposée. On relève des commentaires négatifs qui ont pour but de critiquer « d’un art tyrannique » (v.3), «il parla fortement » (v.5),