La vielle et les deux servantes
L’auteur veut dénoncer l’exploitation des servantes par la Vielle et pour cela utilise des repères temporels qui indiquent le commencement de la journée au v.6 et v.10 avec « dès que » qui sont des compléments circonstancielles de temps insistant sur le caractère matinal du réveil. Le vers « Aussitôt nôtre Vieille encor plus misérable » (v.12) fais ressortir l’empressement de la vieille à mettre ses deux servantes au travail inlassable. On dirait qu’elle apprécie de les faire souffrir. Le poète joue sur le mot misérable, il l’a employer dans la phrase précédente pour le coq et l’emploi de nouveau pour la vieille ce qui l’a compare à l’animal. La position prise du fabuliste envers les servantes est appuyé par le lexique péjoratif de la maîtresse ; le terme « vieille » pour désigner la dame est employé à 5 reprise ainsi que sa manière de s’habiller qui montre son avarice « jupon crasseux » , «détestable » permet de dévaloriser la …afficher plus de contenu…
La responsabilité des servantes est effacé dans la manière dont il l’a annoncé le meurtre. Pour cela, l’auteur utilise le terme « la bête fut grippée » (v.20) qui est une forme de phrase à la voix passive et « gorge coupée » (v.21), cela atténue le crime et permet de réifié le coq. La Fontaine dit de manière implicite que les servantes l’ont tué car en effet, le ct d’agent « par les servantes » est passé sous silence sûrement pour ne pas les rendre criminels et pour que le lecteur garde une image méliorative d’elles et ne retienne pas cet acte assassins. Malheureusement, par la suite, nous apprenons que cet acte n’a servit à rien, même au contraire, le complément circonstancielle de temps « à peine était couché » (v.23) renvoie à l’heure du coucher qui est devenu celle du réveil. Nous remarquons une détérioration de la situation des servantes qui au lieu de gagner du temps en sommeil et se réveiller plus tard, dorénavant c’est la