Jean francois copé
Né le 5 mai 1964 à Boulogne-Billancourt (Hauts-de-Seine) d'une mère originaire d'Algérie et d'un père professeur de médecine d'origine juive roumaine sauvé par des Justes, il se fait remarquer très tôt par un aplomb hors du commun. Dans le très chic lycée parisien Victor-Duruy, il proclame à ses camarades qu'il sera un jour président de la République. Une arrogance qui n'est pas sans rappeler un certain... Nicolas Sarkozy, son modèle. Déterminé, travailleur, il enchaîne les diplômes qui ouvrent les portes de la politique : Sciences Po, l'ENA.
FIDÈLE À CHIRAC
Après un détour par le privé, ce jeune gaulliste s'incruste dans la cellule de réflexion chargée de préparer l'élection de Jacques Chirac en 1995. Alors que la plupart des cadors du RPR courent dans les bras d'Edouard Balladur, il reste fidèle à M. Chirac, dont le tempérament sans chichis lui ressemble.
Le clan Chirac lui trouve une circonscription, en Seine-et-Marne. Il conquiert aussi la mairie de Meaux, où il sera réélu à chaque scrutin avec des scores brillants, preuve pour lui que ses projets pour la ville, axés sur la sécurité et la rénovation urbaine, sont appréciés par les Meldois.
Sa carrière nationale est plus houleuse. Deux ans après avoir été élu plus jeune député de France à l'Assemblée nationale, il est battu en 1997, lors d'une triangulaire opposant le RPR, le PS et le FN. Il gardera de cette défaite un goût amer.
S'ensuit pour lui une traversée du désert qui stimule sa détermination à arriver au sommet du pouvoir. La réélection de Jacques Chirac en 2002 le propulse au gouvernement,