Jean racine, bérénice
Commentaire argumenté
Le théâtre obtient ses lettres de noblesse au 17e siècle qui devient le Siècle du Théâtre. Les succès littéraires grandissent, quel plus beau moyen que le théâtre pour mettre en valeur ces si beau textes ! Les poètes trouvent ainsi leur moyen de communication directe avec leur auditoire. Le théâtre devient spectacle.
La tragédie couvre cette période, le tragique inspire nombre d’auteurs.
Considéré comme l’un des plus grands dramaturges français, Jean Racine transmet la passion, la pitié, la peur, inspirant l’héroïsme ou l’exaltation au travers de ses pièces. Telle est la véritable définition du tragique.
Racine, parmi ses écrits met en scène, Bérénice à partir de 1670. L’action de déroule à Rome. Titus, empereur de Rome, aime une reine, Bérénice, et en ai aimé. Titus ne peut épouser une reine. Les lois de Rome l’interdisent. Il décide d’éloigner Bérénice. Déchirés, les deux personnages décident de se séparer.
Bérénice se termine sans qu’aucun personnage ne meure. Cela empêche-t-il d’être tragique ?
Une pièce tragique, doit-elle obligatoirement connaitre la mort ? Je ne pense pas. Dans Bérénice, une passion dévastatrice ouvre la porte à une déchirure, une perte amoureuse, la crainte s’installe, créant une source d’aveuglement tragique. Le spectateur ne peut que prendre Titus et Bérénice par pitié. C’est un acte d’héroïsme, une preuve de courage de devoir abandonner un être cher pour son peuple. C’est cette passion qu’exprime Racine, un sentiment consumant, ne laissant pas d’échappatoire, pas de choix. Racine, offre dans ce texte, une autre perspective du tragique. Une facette dont la fin reste la même, où crainte et déchirement, pitié et passion l’emporte. Le tragique n’induit pas la mort. Le tragique n’est pas synonyme de mort. Ce n’est pas nécessaire qu’il y ai du sang et des morts dans une tragédie ; il suffit que l’action en soit grande, que les acteurs en soient héroïques, que les passions y