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Reymond Philippe, SIE
Margot Jonas, SIE
Margot Antoine, SIE
Projet SHS de 1e année master
SHS Développement Durable et Développement Nord-Sud
Encadré par
Dr. Reinhard Michael, EPFL-ENAC-ISTE-ECOS
Responsable de la branche
Prof. Dr. Buttler Alexandre, EPFL-ENAC-ISTE-ECOS
Rapport accepté le ____ /____ /________
Lausanne, année 2006-2007
Source : RITIMO, 2006
Les limites de l’aide humanitaire
Reymond Philippe ; Margot Jonas ; Margot Antoine.
Résumé
L’aide humanitaire a longtemps été perçue comme un acte juste. Jugée indispensable pour les victimes, elle paraissait évidente pour ceux qui avaient été épargnés. Sa devise était d’être impartiale et libre de toute arrière-pensée politique. Aujourd’hui, même si la communauté humanitaire est plus grande et diversifiée que jamais et que les populations sont solidaires au niveau mondial, son action est sans cesse remise en question.
Même les actions les plus louables peuvent en effet engendrer des problèmes. L’aide humanitaire a des conséquences sur les conditions sociales, économiques et culturelles des régions en crise. Elle agit en présence de parties en conflit et de forces militaires, elle est exposée aux intérêts d’acteurs politiques locaux et internationaux, elle doit traiter avec les bailleurs de fond et les médias. Mal pensée, elle peut en outre influencer les marchés locaux, les habitudes sociales et bouleverser les structures hiérarchiques. Les organisations humanitaires se retrouvent ainsi souvent face à des dilemmes politiques, économiques ou sociaux, qui les placent face à des choix impossibles et les obligent à renier certains de leurs principes.
Ces différents dilemmes et limites ont été traités au travers de deux exemples complémentaires : les guerres au Soudan et le tsunami en Asie du Sud. On constate qu’il n’existe pas une solution unique pour mettre en place une aide durable dans toutes les situations. Cependant,