Joseph stiglitz dénonce les inégalités causées par le système néolibéral
Le Prix Nobel de l’économie fustige l’influence inadéquate de l’argent sur le monde politique, ainsi qu’au manque de régulation des banques qui leur permet de prendre l’argent des pauvres. Dans son livre « Le prix de l’inégalité » il s’adresse à ses concitoyens et déclare qu’un autre monde est possible, que l’ont peut sauver l’économie, la société et la démocratie américaines, à condition de refuser les recettes du parti républicain.
Les Etats-Unis sont une démocratie possédée par l’argent. Les riches veulent un Etat faible, et cela pour deux raisons : l’une est qu’ils n’ont pas besoin de l’Etat vu qu’ils ont des écoles, des assurances privées etc. L’autre est qu’ils ont peur que leurs avoirs soient redistribués. Les gens croient que les choses vont aller mieux au fil du temps, mais en fait « La richesse moyenne de la famille américaine est la même que celle dans les années 90. Toute la croissance est allée aux plus riches. » Dixit M. Stiglitz. Barack Obama a pourtant essayé de rétablir l’économie en donnant des centaines de milliards de dollars aux banques. Et les propriétaires de maisons ? Ils n’ont rien eu. Cela s’explique par le fait que ses conseillers étaient très liés au monde bancaire et aux politiques qui ont causé la crise. Le président a donc voulu stabiliser l’économie sans vraiment savoir quelles étaient ses réelles faiblesses.
Est-ce un péché d’être riche ?
De nombreux actionnaires s’opposent à une politique salariale excessive, cependant il reste élevé. Comme l’exprime le Prix Nobel : « Il est incroyable de voir que les banquiers ont continué à recevoir des bonus, même quand l’économie allait mal. Cela montre que ce qui est appelé les "bonus à la performance" était un pur mensonge. » De ce fait, être riche est une bonne chose si on apporte contribution à rendre la société meilleure. Ce qui pose problème c’est les banquiers qui tirent avantages des plus démunis.