Joyeux noël: une communication improbable dans les tranchées.
Joyeux Noël: une communication improbable dans les tranchées.
* Sommaire
1 Introduction 3
2 Résumé rapide du film 5 2.1 Synopsis du film 5
3 Contexte historique de la guerre 7 3.1 Rappel des faits, début de la guerre… 7 3.2 Trêves hivernales 10 3.3 Retour du refoulé ? 17
4 Parcours et motivations du réalisateur 19 4.1 Christian Carion, un homme du Nord 19 4.2 Touché par les fraternisations, livre d’Yves Buffetaut 20
5 Une production européenne 22 5.1 Un film universel 22
6 Conclusion 25
Bibliographie 27
Introduction
Occulté, puis oublié pendant près d’un siècle, ce qui s’est passé pendant les tranchées un soir de Noël 1914, est un des évènements les moins connus et des plus incroyables de la Première Guerre mondiale. Comment expliquer et comprendre, en effet, que quelques mois à peine après être partis, la fleur au fusil pour aller s’entretuer dans une guerre qui allait faire plus de 12 millions de morts, les soldats allemands, français ou anglais, aient décidés un jour de cesser le combat, de sortir de leur tranchées, et de célébrer Noël ensemble ? À l’époque où, sur tous les fronts, on lançait des appels au patriotisme, afin de diaboliser l’adversaire, la chose était tellement impensable que personne ne pouvait le prévoir. Ni en Allemagne, ni en Angleterre, ni en France, où quelques jours avant Noël, le président de la Chambre des députés, Paul Deschanel, appelait les soldats à rester unis contre l’ennemi : « Les Germains nous ont envahi plus de vingt fois. Vingt fois depuis la Révolution. De là, pour nous, les devoirs essentiels : commandement de la patrie, rester unis, mieux connaître l’Allemagne, faire mieux connaître la France, ne plus oublier, prévoir. Écoutons la voix des tranchées et des tombes. Ce qui vient de là est un cri d’amour. Jamais la famille française n’a été plus unie. Les Français suivaient des chemins différents, ils se sont rejoints au sommet. Même dévouement, même idéal, les héros qui