Juif
Thomas Geve était un jeune allemand qui vivait à Berlin avec ses parents, à l’âge de cinq ans, Hitler prend le pouvoir. En juin 1943, il est déporté et au lieu d’être envoyé dans un camp d’extermination, il est jugé apte au travail et malgré ses treize ans, il va dans un camp de travail forcé, son nom, Auschwitz, son père était lui, en Angleterre. En janvier 1945, les allemands abandonnent le camp d’Auschwitz, en voyant les soviets et, tous les détenus sont déportés dans les camps de Gross-Rosen et de Buchenwald. Le 11 avril 1945, à l’approche des Américains, les détenus libèrent le camp au moyen d’armes enterrées par la Résistance mise en place, depuis longtemps dans le camp. Thomas Geve étant trop faible pour être évacué tout de suite, il demande à un de ses camarades de lui trouver du papier et des crayons alors, ce camarade lui apporte un bloc de formulaires SS, et cinq petits crayons.
Pendant un mois, Thomas Geve reste à l’infirmerie de Buchenwald et fait 79 dessins résumant ce qu’il a vu, entendu, retenu pendant sa détention à Auschwitz, à Gross-Rosen et à Buchenwald. Il réalise des dessins à caractère encyclopédique, extrêmement structurés et organisés, qui lui permettent de dire le plus de choses possibles. Le dessin plutôt que la parole.
Son œuvre graphique est le seul témoignage dans l’histoire de la déportation d’un « enfant historien ». En 1950, il va en Israël, où il vit aujourd’hui, à Haïfa. Il a écrit une biographie « Jeunesse enchainée », qui fut traduit dans de nombreuses langues.
Son œuvre figure dans l’exposition « Il n’y a pas d’enfants ici – Auschwitz, Gross-Rosen, Buchenwald », qui est présenté en France pour la première fois. Les dessins originaux sont conservés au Musée Yad Vashem à Jérusalem.
Ce jeune homme est né pendant la seconde guerre Mondiale, cette sombre période de l’histoire n’est la faute qua Hitler. Pendant cette période presque toute