Juste la fin du monde, jean-luc lagarce, jean-luc lagar
Je vais justement pour parler du thème de l'étranger dans la famille et de la difficulté à s'exprimer qui sont les topoï de ce livre. J'ai remarqué que dans cette famille, personne ne se connaisait réellement, qu'ils étaient presque comme des étrangers les uns par rapport aux autres. Je relevé une citation qu'Antoine prononce à son frère qui illustre assez bien cette idée « tu ne sais pas qui je suis,/ tu ne l'as jamais su,/ ce n 'est pas de ta faute et ce n'est pas de la mienne non plus, moi non plus, je ne te connais pas (…) / on ne se connaît pas » ( partie 1 sc. 11). Et selon moi, si la reconnaissance au sein du même famille n'est plus possible, donc si les personnages ne se connaisssent pas ou plus, alors chaque personnage restera prisonnier du rôle …afficher plus de contenu…
Hors, si Louis reste « lointain » au yeux de sa famille, il ne peut pas se confier. J'ai donc noté qu'il y a un manque de communication dans cette famille, ce que nous allons voir avec la partie qui va suivre. Même si cela peut paraître contradictoire, j'ai trouvé que le manque de communication était présent dans chaque diologue. En effet Lagarce a un style d'écriture assez particulier. Mais j'aime beaucoup ce style qui consiste à manier les mots avec une extrême précaution. Les épanorthose, polytote et aposiopèse sont multiplé dans cette piece de théâtre. Mais j'ai l'impression que ce sont justement ces figures de styles, qui servent pourtant à mieux s'exprimer, qui empêche une communication correcte et complète. J'ai trouvé que les propos, les mêmes mots