Karl popper
Karl Popper est né de parents juifs convertis au protestantisme. Il démarra sa vie active comme apprenti ébéniste.
Puis il étudia à l'Université de Vienne. Il adhère un temps au Parti social-démocrate d'Autriche (à l'époque marxiste). Il devint enseignant au Lycée en mathématiques et physique. Il côtoya le Cercle de Vienne (néopositiviste), qui le fit connaître, mais sans jamais y entrer. Sa pensée fut influencée par ses lectures de Frege, Tarski et Carnap.
En 1936, il donna des conférences en Grande-Bretagne, où il rencontra ses compatriotes Hayek et Gombrich. En 1937, il accepta une proposition de conférencier (lecturer) à Christchurch en Nouvelle-Zélande, où il resta le temps de la seconde guerre mondiale.
Début 1946, il revint s'installer à Londres. Sur une proposition de Hayek, il devint professeur à la London School of Economics. Il y fonda en 1946 le département de logique et de méthodologie des sciences[1]. Il participa également à de nombreux séminaires et conférences dans d'autres universités, notamment américaines.
Il était membre de la British Academy.
Il prit sa retraite d'enseignant en 1969 et mourut le 17 septembre 1994, sans avoir eu le temps de rédiger la préface de son dernier recueil de conférences Toute vie est résolution de problèmes.
Sa pensée Philosophie des sciences Le problème de la démarcation
Pour Popper, le problème fondamental en philosophie des sciences est celui de la démarcation : c'est la question de la distinction entre ce qui relève de la science et ce qui est « non-science ».
Pour comprendre ce problème, il s'interroge d'abord sur la place de l'induction dans la découverte scientifique : toutes les sciences[2] sont basées sur l'observation du monde. Comme cette observation est par nature partielle, la seule approche possible consiste à tirer des lois générales de ces observations (remarquons que c'est l'approche générale et fondamentale de tout organisme vivant qui apprend de son milieu). Si