L'écriture de l'écriture par les egypte antiques
La tombe U-j près d’Abydos, où réside un roi inconnu est un site important pour la compréhension du développement de l’écriture. Elle contient les caractères les plus anciens découverts jusqu’à présent (vers 3200 avant notre ère). Une grande diversité de signes dans ce site suggère qu’il existait des traditions d’écritures antérieures à celle retrouvée dans cette tombe. Le plus ancien texte hiéroglyphique date du règne du roi Djoser pendant la troisième dynastie. Sur sa tombe, il est noté « Nous lui accordons toute vie venant de nous, nous lui accordons toute prospérité venant de nous ». Avant cette phrase, les inscriptions étaient des formations iconiques isolées puis des énoncés-titres. Les phrases n’étaient ni finies ou …afficher plus de contenu…
On dit que l’écriture est égale à la vérité (c’est pour cela qu’elle est la parole de la science à notre époque) et les Égyptiens ne font pas exception à cette croyance. Pour eux, l’écriture est « paroles divines » lorsqu’ils écrivent en hiéroglyphes. En effet, il existe trois écritures à cette époque, le hiéroglyphe ainsi que le démotique et l’hiératique qui sont des écritures profanes utilisées pour l’administration ou la vie sociale. Les hiéroglyphes sont des images qui représente le monde des dieux, elle a donc un caractère divin. En effet comme l’a écrit Champollion quand il déchiffrait les hiéroglyphes en 1922 ce sont des « caractères qui dès l’origine, composent le système entier de l’écriture sacrée (et qu’ils sont les imitations plus ou moins exactes d’objets existants dans la nature) » La parole des dieux n’est accessible que par l’écriture, forme de communication figée pour l’éternité. Le dieu