L'éducation sentimentale, Flaubert, deuxième partie, deuxième partie, livre iv
Proposition de lecture analytique du texte
Introduction: L’Education sentimentale (1869) relate l’histoire d’un jeune homme rêveur et velléitaire, Frédéric Moreau, venu de Nogent-sur-Seine à Paris pour y faire des études de droit, et plus précisément sa relation platonique avec une femme mariée, M me Arnoux, celle d’un éditeur d’art de Montmartre, le tout sur fond de révolution (1848 et la …afficher plus de contenu…
». Aussitôt, Frédéric s’est empressé de louer un meublé rue Tronchet, espérant que « grâce à la pluie ou au soleil, il pourrait la faire s’arrêter sous une porte, et qu’une fois sous la porte, elle entrerait dans la maison. » Nous sommes le 22 février 1848.
Le texte propose un traitement très réaliste de cette expérience humaine que constitue l’attente, poncif du roman sentimental.
Voyons comment l’écriture réaliste de Flaubert transcrit-elle la subjectivité de celui qui attend.
Plan
1. Le cadre de l’attente (une prison)
2. Les symptômes de l’attente (l’angoisse)
3. L’objet de l’attente (une obsession)
1. Le cadre de …afficher plus de contenu…
Puis, un brusque changement de sentiment vient annihiler cette entreprise d’auto-persuasion.
Ainsi le narrateur se charge à la fois de rapporter ce que pense Frédéric tout enmêlant ces pensées au récit de ce qu’il perçoit : c’est de cette ambiguïté que naît l’ironie. « Il souffrait du froid aux pieds » : cette remarque par exemple ridiculise le personnage par la double interprétation offerte. Ridicule d’un personnage à qui le froid fait oublier l’amour.
Conclusion
L’attente est si douloureuse pour le jeune homme que la souffrance de