L'éthique du devoir n'est pas avec moi
Deuxièmement, puisque les deux conclusions possibles dépendent de mon choix d’être humain, et bien ce problème remplit parfaitement la deuxième condition. J’ai également la liberté de penser et d’évaluer tous les enjeux pour prendre la meilleure décision possible. Rien ne m’oblige à plus me diriger vers une position que l’autre. Aucune contrainte psychologique ou physique n’exerce une certaine influence sur mon choix final. Le choix à faire présente cependant plusieurs enjeux moraux. D’une part, si j’accepte la demande de la délégation, je risque d’écarter les droits et libertés de Nicole, ce qui pourrait lui causer des …afficher plus de contenu…
Je vais maintenant présenter et expliquer ce problème selon l’éthique du devoir. En soit, cette théorie a comme principe que : l’acte moralement bon, s’agit de l’acte accompli par devoir – et non uniquement conformément au devoir – c’est-à-dire l’acte accompli par pure obéissance à la loi morale. Cette doctrine incite à agir comme si on était dans un monde parfait et universel, un monde où tout le monde serait identique. Il s’ensuit qu’une action dont la maxime peut être universalisée sans déraison est moralement bonne ou, à tout le moins, non moralement mauvaise. Cependant, si la maxime n’est pas universalisable sans déraison, alors l’action est logiquement moralement mauvaise. Maintenant, on va appliquer ce raisonnement selon les deux