La beauté selon baudelaire
Dans ''Quand le ciel bas et lourd'' il y a d'abord un paysage extérieur, un paysage de pluie. Il pleut, d'où la 3ème strophe, et la chute de pluie est tellement épaisse qu'il a l'impression que c'est une vaste prison. La terre est alors un ''cahot humide'' donc une prison. Le ''couvercle'' est l'enfermement. Il s'abat sur son esprit et on entend le choc dans les allitérations. Chaque strophe commence par ''quand'' ce qui montre les circonstances de la crise. Le poète a des hallucinations visuelles. L’espérance est comparée à une chauve-souris (allégorie). Vers 11-12 il a l'impression que son cerveau est rempli d'araignées ce qui montre des crises de delirium tremens du à l'alcool ou à la drogue. Après la crise éclate et il a des hallucinations auditives. Dans la dernière strophe il assiste à l'enterrement de son âme. Ce sont les pensées ''macabres et funèbres'' qui l'accablent. Le spleen triomphe (''drapeau noir''), il n'y a pas d'issues. ''L'horloge'' représente le temps, l’ennui et tout simplement l’ennemi. Selon Baudelaire le temps est un fardeau, c’est un supplice.
La beauté selon Baudelaire
''La beauté'' est un poème de jeunesse de Baudelaire, avec une conception traditionnelle de la beauté. La beauté est comparée à une femme (allégorie). Elle a tous les attributs de la féminité (''un seins'', ''un cœur'', ''yeux fascinants''). Elle est comparée à un sphinx et à une statue, donc elle a toutes les caractéristiques de la statuaire antique (''pierre'', ''matière'', ''blancheur''). De la pierre elle a l'impassibilité et tel le sphinx, elle tue. Elle est donc dangereuse. Elle domine (''trône'', ''grandes attitudes''). Elle est inaccessible, hautaine, et fait souffrir. Ici elle s'exprimait à la première personne, contrairement à dans ''Hymne à la Beauté'' où c'est le poète qui l’interpelle. Elle est encore plus charnelle, sensuelle (''regard'', ''parfum'', ''démarche'', ''parure). Dans les deux cas c'est une déesse