Pistes de lecture de ≪ La Beaute ≫ (XVII, ≪ Spleen et ideal ≫, Les Fleurs du Mal (ed. De 1861) )

Problematique : En quoi la Beaute apparait-elle comme un ideal inaccessible ?

La question du beau est au centre de l'oeuvre baudelairienne. En choisissant ≪d'extraire la beauté du Mal ≫, il montre que le Beau ne se confond pas avec le Bien. Le poeme ≪ la Beaute ≫ propose un ideal esthetique proche de celui des poetes du Parnasse ( qui se vouent a la theorie de l'Art pour l'art c'est-a-dire au culte de la forme, au refus du sentimenlisme romantique de Hugo, Musset ou Vigny et au rejet du naturalisme, dedaigne au nom du reve, des symboles et du mystere.

I- Un eloge ambigu

La predominance de l'allegorie .Allegorie de la beauté a laquelle on donne la parole, un prosopopée v.1 avec l'apostrophe ≪Je suis belle, ô mortels ≫ , non seulement cette apostrophe montre que la beauté symbolise l'eternite mais participe à marque son narcissisme. ; . .Notamment avec L'anaphore du ≪ je ≫ en debut de vers successifs (v.1,5,6,7) montre qui l'importance qu'elle revet ds les quatrains .
.Cette importance souligne sa domination : le champ lexical de la superiorité est present a travers les termes suivants : ≪ trone ≫ (v.5), ≪ grandes attitudes ≫ (v.9), ≪ fiers ≫ (10)
→La beaute est presentee comme une reine, semblable a une statue, dominant ses sujets.

Une beaute inquietante : Froide et impassible . Sa hauteur tend a renvoyer a la durete. La comparaison ≪ comme un reve de pierre ≫(v.1) est surprenante. Le reve incline plutot a la douceur mais l'image ici renvoie a la durete contre laquelle tout homme s'abime, ≪ s'est meurtri ≫ (v.2)
.Cette froideur est aussi reperable dans la metaphore du v.6 : la predominance du blanc - et donc du symbole de purete – laisse entrevoir la fraicheur, voire la froideur a travers la metaphore ≪ un coeur de neige ≫ (v.6) : la passion ne l'anime pas
.En outre, cette insensibilite est a nouveau soulignee