La beauté attire l’œil, charme l’âme et touche ce qu’il y a de plus sensible et de plus pur en l’être humain. En effet on peut qualifier de « beau » les couleurs de la nature, la verdure, les fleurs, la grandeur de la mer, l’azur étoilé, la lune éclatante, une œuvre d’art qui peut être une peinture époustouflante, une architecture grandiose, une sculpture luxueuse, une œuvre littéraire frappante, une poésie débordante, une musique émouvante ou même un film attachant.

Par ailleurs, en parlant de personne on distingue deux types de beauté, il y a la beauté physique, celle qui frappe le regard en envahissant les yeux et l’esprit, celle qui fascine, et peut faire fantasmer; on cite la beauté du corps humain, les yeux qui brillent, la bouche bien dessinée, des cheveux lisses, des formes généreuses. Et il y a la beauté morale, qui réside dans les bonnes manières relevant du bon comportement et de la grandeur du cœur et de l’esprit humain ; évidemment on a l’éloquence et l’élégance du discours, le raffinement dans l’art de conversation, la douceur en paroles, la pureté de l’âme, l’éducation, la pudeur, la timidité, la générosité, la gentillesse, la modestie, la solidarité, la piété, la courtoisie, la bravoure, la tolérance et le respect envers autrui.

Bel et bien la beauté morale l’emporte sur la beauté physique puisque celle-ci est superficielle et éphémère ; ce n’est qu’une valeur relative à des modèles sociaux, tandis que l’autre est pérenne. D’autant plus que la beauté de l’esprit et de l’âme se reflète sur le physique et le valorise. Comme l’illustre bien Victor Hugo : « Aucune grâce extérieure n'est complète si la beauté intérieure ne la vivifie. La beauté de l'âme se répand comme une lumière mystérieuse sur la beauté du corps